4 mars 2015

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Parce qu'a l'hopital, t'as beaucoup beaucoup de temps pour être qu'avec ton toi; les gens qui te connaissent pas affirment que tu n'as pas d'habitude. Il n'en est rien. En fait, t'en a pleins. C'est des habitudes masquées, cachées, elles ne se montrent jamais. Ce sont des tocs du moins, un psy pourrait les définir comme tel. Exemple quand t'es seul sur le canapé, ta main se faulile instantannément dans ton caleçon. Prêt à dégaigner à la moindre contraction. Une habitude aussi, d'ouvrir les pages firefox et même quand tu n'as pas internet. Souvent la raison ne dépasse pas certain stade, tu peux le faire 50 fois dans la journée alors que tu sais que tu n'as pas de wifi sur ton asus, à l'hosto. Mais tu le fais. C'est une habitude. Te ronger les ongles aussi en période de stresse ou d'ennuie comme en ce moment. Comme les heures passent lentement avec ton toi. Si prude si silencieux. T'aimerais qu'il s'élève dans les bas fonds où tu sembles évoluer. Oui. Ton toi. Exprime toi. Casse donc ce silence, parle moi. Susurre toi des mots tendres. Enfuyons nous au pays du vice. Touchons nos bites, si chaudes si, et la porte s'ouvre. Ce léger bruit de plastique frappant le lino dans un rythme grinçant.

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