18 juillet 2014

Make thee an ark of valentine's day.

Tu te re surprends à sourire quand tu vois ton iphone s'éclairer d'une notif sms. C'est lui. T'as chaud. Des fois tu te trouves con à rougir. Mais t'aimes ça. C'est doux. M'enfin, tu ne gères pas. T'as juste des envies. Des envies que t'as besoin d'assouvir. Parce que tu te stresses. Parce que c'est long. Et que si t'avais une baguette magique là tout de suite dans la main, tu l'agiterais frénétiquement comme un truc nerveux un toc mais, t'as pas de baguette alors t'attends. Tu imagines. La rencontre. Le premier regard. La sensation. Le premier mot échangé, face à face. La première fois est toujours importante même quand ça se passe moyen voire mal. Quand les gênes sont présente. La première bise si toutefois, tu ne lui serres pas la main. Tu imagines l'odeur de sa peau sur tes lèvres après la bise. Si tu le bise. Et t'en viens à imaginer tout ce qui en découle. Après t'as la gaule. Parait que c'est pas bien mais tu l'a, faut faire avec. Et pis c'est ce qu'il ya de bien quand on imagine, c'est qu’on n’est pas obligé de se focaliser sur ce détail, on peut la faire vite disparaitre alors qu'en réalité, il serait moins évident. Tu l'imagines nerveux. Mais comme une évidence. Et tu te remets à réfléchir, à bouillonner comme tu sais trop bien le faire. T'aimerais y être dès demain. Tout savoir tout voir tout, sentir. Mais l'attente a du bon. Pour te retrouver en forme. Parce que même si t'es pas croyant, tu pries. Tu croises les doigts pour pas qu'il t'arrive de merde en attendant. Tu l'imagines chez lui. Te servant un bon café, sur son canapé. Son sourire dans le coin. Ta main se rapprochant de sa cuisse instinctivement; le corps nous parle, suffit de ne pas écouter, et, ses lèvres sur les tiennes. T'en rêve. Parce que parfois, bien avant que les choses se passent, on est comme devin. On sait. Les envies trompent rarement. Surtout à notre époque où on a tout à disposition pour jouer les voyeurs. Ig. Fb. Twitter. Des photos on en voit des tas. Des discussions, on n’en redemande pas. Juste lui, toi. Et le chat. Les désirs, faut pas se mentir, t'en es rempli pour lui. Et il le sait. Il en joue. Ta main passe derrière sa nuque qui est vraiment douce et contracté. Il se penche vers toi, ses lèvres embrassent les tiennes, sa main explore ton corps, ton jeans, ton abdomen, passant derrière ta tête comme pour te faire basculer. Mais tu ne bascules pas. T'es bien là. Tu te penches à ton tour sur lui quand, t'aperçois le chat. Cette bête sauvage des beaux quartiers. Des bisous encore. Et pis, tu rouvres les yeux. Et tu décomptes jusqu'au 14. Tu refermes les yeux, il est dans tes bras...

1 commentaire:

Tambour Major a dit…

J'aime. Je me suis revu dans ce canapé faire chacun de ces gestes. Le vertige de l'attente, la soif de l'envie.