2 septembre 2015

Bref.

Quelle est douce la liberté des sens et celle du plaisir. On ne côtoie plus les gens qui nous tirent vers le fond, nous hape pour qu'on soit comme eux. Nous façonne pour être à leur image. Qu'il est bon ce j'm'en foutisme où l'amicalité n'a pas sa place. Tant de gens, tant d'envies. Tant d'actions que la tête finit par tournoyer. Qu'il est bon de se sentir aller par tant de volupté. La chair. Rien que des corps à forniquer. Des lombeaux de peaux à dompter. Des orifices à remplir. Des vacances de sexe pour une année bien morose. Celle des ouvertures d'yeux. Sur les travers de gens qu'on aimait à apprécier, qu'on trouvait sympa, qu'on adorait. C'est vrai que tu as changé. Et que tu changes de jours en jours. L'évolution est un signe d'intelligence d'après les grands écrivains; celui qui ne change pas n'a rien compris à la vie. Ces propos sifflent dans tes oreilles. Le changement est définitivement maintenant. Et tu vas t'appliquer. Tu vas continuer à être toi, à le rester. A ne plus écouter les gens qui disent à longueurs de temps qu'ils t'aiment qu'ils t'apprécient. On dit que les mots sont important mais en vérité, ils sonnent creux la plupart du temps. T'as dit merde à tout ça. Et putain que ça fait du bien. Bref. Tu arrêtes d'essayer de comprendre des gens qui ne méritent pas que tu t'attardes sur eux.

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