27 novembre 2014

La parenthèse.

On est comme dans un bain chaud. On plane des vapeurs de la chaleur, ça t'étourdit. Tu somnoles un peu sans vraiment basculer. Mais t'en sors pour mieux la ré apprécier. Et pis quand on passe trop de temps dans une baignoire, on à froid avec une peau fripée comme des vieux sous une pluie d'été. Elle te fait du bien. Du bien au moral toi qui pensais continuer ton célibmarathon avec une 4ème année au compteur. Bien sûr que tu aurais pu pousser certaines relations mais, quand on connait l'amour, la passion on ne retourne plus à des relations fades. Non. On préfère attendre. Tu n'y croyais plus. Tu ne pensais plus qu'un homme pouvait t'aimer pour toi. Pour tes pensées. Pour ta mentalité. Même s'il est vrai que vous avez fait les choses à l'envers, en baisant mais au bout de 5h de discussions. Ca compte. Ca devrait compter. Toute cette salive non échangée de bouche à bouche, de taponnage d'épaule et tu l'a, enfin, le saint graal. Même s'il est trop tôt pour le confirmer. Tu te sens bien. T'as le smile h24 quand il est à tes côtés. Malgré ton ami le plus fidèle, ton cancer qui se propage. C'est confirmé. Ton corps entier en est sa maison. Sa demeure qui te vide, chaque jour un peu plus.

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