9 décembre 2012

Go 'n' Drop.

Il y a, des douleurs qui ne passent pas. Quoique l'on fasse, elles persistent. Tout y passe. Alcools, joints, médocs rien n'y fait, rien ne passe c'est insupportable. Il y a dans la vie du toi malade un état que tu ne peux dépasser. Alors tu redescends à -infini.  Définitivement tu te dis que si une âme charitable se proposait de lâcher un bloc de béton sur ta tête, tu accepterais en le remerciant. Mais voilà. Les gens dorment. Les urgences? Hors de question. Alors tu restes dans le noir. Sur le sofa. Assis. La tête dans tes mains. Essuyant de temps à autre, le coin de tes yeux. Les heures passent. Ca te parait être des siècles jusqu'à cette lueur du petit matin; Le monde se met en action et toi, tu pleures, encore. Dans ta chambre, il ne fait pas nuit noire. Timidement étendu, tiré comme un élastique au second bond d'un saut, tu t'enlaces dans ta couette. Il est 9h42. Yesterday is no dead. Même pas un peu.

illustr

1 commentaire:

Unknown a dit…

Quand je pense que je me reconnais trop bien des tes écris bien que moi cette souffrance qui ne passe pas est surtout psychologique mais cette envie de parpaing de béton est la même et de plus en plus régulièrement...