16 août 2011

C’est en pissant hier que tu t’es fait cette réflexion, ‘je pleure en pissant’ t’as esquivé alors un petit sourire, limite moqueur de ton propre état pour re pleurer de plus belles. C’est d’un fou le corps humain, cette capacité à tout recracher, c’est formidable, qu’importe ce que l’on fait, quand ça doit sortir ça sort, et en quantité en plus, en même temps, notre corps est fait d’eau et comme il ne fait pas assez chaud pour remplir une baignoire ; allez savoir… Fallait bien que ça arrive de toute façon... Apres les attentes les énervements en tout genre les déceptions qui ne cessent de se bousculer les unes derrières les autres (prenez un ticket!) la fatigue s’accumulant chaque jour un peu plus, tout ce bordel à subir encore et encore; les pleurs. Grosses et chaudes qui coulent encore le long de tes joues, à la limite de te chatouiller la barbe; ouais.. la barbe de tout.. Reste quoi à faire? Sourire aux gens ? Tu n’arrêtes pas. Tu fais genre, un vrai comédien, t’es devenu un pro, tu arrives même à te stopper net quand tu entends les pas de S. ou d’autres s’approcher de la chambre d’amis, ton antre depuis un bon mois. Et même balancer des smileys en ’D’ ouvert aux sms, aux messages, aux mails… Tu feinte. Tu pleures.


Aucun commentaire: