29 novembre 2010

'Il pleut sur ... et mon cœur fait l'mouchard. Mon âme s'est tarie, encline, à s'émouvoir. Il pleut. J'ai perdu mon humour, j'ai perdu .. Les hommes dans les faubourgs ressemblent à des souris. Suis je un chat de gouttière ou un persan banni, perdu dans c'matin de fer qui ressemble à la nuit.
Est ce le temps jaunit, nos humbles compassions ou est ce qu'il me punit d'avoir toujours raison, il pleut, sur mes idées, je croyais aux convictions mais, sans humanité tout ça n'est qu'un bouillon. Il pleut, tant et si bien que je suis dans la pluie, le passé qui revient r'met d'la pluie sur la pluie. C'est sûr, mon seul bonheur fallait pas s'y fier, j'dégouline sur mon cœur quasiment pétrifié. Il pleut..
C'est vrai que ça fait du bien, de pleuvoir à Madeleine, faut qu'ce soit diluvien et que déborde la Seine. Personne n'en est témoin alors encore encore, j'vais pleuvoir jusqu'à demain. Et demain j'pleuvrai fort toutes les gouttes de mon corps en ignorant le remord, vu qu'j'préfererai être mort que d'reconnaître mes torts. Car, si je suis perdu, si j'suis seul aujourd'hui, je suis bien convaincu, qu'c'est qu'il pleut sur Paris.'

Les wriggles.

1 commentaire:

Kiko a dit…

Très joli texte !