5 octobre 2009

Néant.

Jour… nuit.. aucune notion de temps ici. Juste l’impression irritante que les murs avancent chaque jour un peu plus que le sable s’écoule, quelques grammes encore.. Les murs, droit s’écrasent sur toi. La rime n’a pas de domicile en cette terre aride hors du temps suspendu l’étouffement. Pas besoin d’être un sage pour savoir que nous ne sommes pas liés dans l’acier. Obscurité.. luminosité.. Ronge mes chairs mes os se frottent aux sangles s’incrustent dans la douleur.
Dehors, le carillon venté ne chante plus.


.....

2 commentaires:

lucaerne a dit…

Étrange et terrible souffrance que celle qui influe même sur les murs, qui rétrécissent, qui rétrécissent... P***** de b***** !

wALP a dit…

Et la gorge te serre, le coeur bat dans tes yeux, d'un coup d'un seul ce sentiment de tomber de 100m qui s'empart de toi pour t'achever...