Il ya des endroits que l’on n’aime juste pas où rien que le fait de prendre l’ascenseur on se sent tel une vache vers l’abattoir et où règne non pas une odeur antibactérienne mais une qui est spécifique a cet étage nucléaire, c’est indolore pourtant sans connaître, on sait. Ta main droite caresse une des porte qui s’ouvre sur une pièce bleue, en face, l’accueil tu te présentes vite fait, à ta droite par derrière tu as des fauteuils grande classe, bien confortable, une pile de magazines relatant les derniers couples à la mode, les derniers potins d’il ya 2ans 1,2,3 régime.. Ca fait sourire les yeux. En face de toi, 2 portes. Tu suis un gars, les cheveux court mais bouclé, un couloir orange à droite t’as le sasse enfants il y a un lit à barreaux des arbres en peintures qui ne riment a rien, des pseudos dessins enfantins fait par des adultes… un couloir toujours à droite, une porte ce sont les chiottes et ensuite, une autre porte ouverte, un autre sasse. Des fauteuils comme la salle d’attente sauf que ceux-ci sont revêtu de coussins vert pourtant, ça donne mauvaise mine le vert bref le sol, orange tout comme les murs tout comme tout en cet étage. Tu t’assois, réfléchis tu finis par discuter avec une dame, habillée de vert elle vient souvent c’est évident. A droite et à gauche, 2 portes sans portes aux murs, des flèches une verte et une rouge. Ya un gars qui débarque, il appelle la dame à le suivre t’es seul. Un peu. Une autre dame se pointe elle doit avoir 46, 47 ans on dirait une mama portugaise ayant eut 4 enfants, 4 grossesses portée devant elle marche le ventre en amont, c’est triste de procréer pour en arriver là tu te dis silencieusement. Le gars revient dit ton nom, tu te lèves hésitant il te dit qu’il serait fort appréciable que tu fasses un détour par les toilettes, suivre les flèche rouge, c’est ta couleur le rouge c’est zarb qu’elle te suive autant m’enfin bref tu t’exécutes même si t’as pas du tout envie de pisser. Blanc sont les toilettes, tu passes la 1er porte à droite, poubelle, évier savon liquide une seconde porte, en face au niveau du mur une rampe qui brille, le chiotte tu poses le flacon dessus ouvre tes boutons sors ton sexe de ton caleçon et attends. Pas évident de pisser quand on en a pas envie pourtant tu sens, ça va arriver il suffit de se concentrer de se dire ‘oui, j’ai grave envie de pisser’ tu la laisse tomber, prend le flacon d’une main dévisse de l’autre, tu la tiens de ta droite la gauche viendra récupérer ce qu’il en ressortira. Pas beaucoup. 3 gouttes. 10 minutes d’attentes. A peine ressorti il vient vers toi, te dit de le suivre, quelques pas, un autre couloir à gauche, 3 pièces. Au fond a gauche tu rentres, il te dit de t’asseoir ce que tu ne fais pas non, tu regardes les affiches, le lit le siège en cuir.. Il revient dépose le flacon d’urine sur un plan de travail, prend une pipette la plonge dedans, te souris. Te parle un peu, tu t’assoies. Il prend l’élastique le serre fortement en haut de ton bras gauche tapote dessus mais rien, change de bras, le droit serre encore plus fort tapote, prend une gaze met du désinfectant te frictionne, sort ensuite l’aiguille, te plante tire un peu de ton sang, sa main prend une bonbonne, la met dans la seringue, et l’actionne. Tu te lèves le suis, à droite, pis à gauche une pièce plein d’autre pièces, pis une très grande pièce avec la machine, tu t’allonges il t’explique vaguement tu t’en branles. 30 min plus tard, t’en ressors, tu repasses dans les couloirs sors par les 2 grandes portes retraverse encore 2 autres porte. Et tu sors direction le parking, fumer, boire un café. Tu as 1h30 d’attente. 10h, tu repars, rentre dans le bâtiment, repasse toute les portes te représente a l’accueil, repasses les 2 portes retourne dans le sasse, plus de gens, un autre gars la trentaine maghrébin, rassurant. On t’appelle, tu refais le chemin, te rallonge, 30 minutes seul, une meuf vient te parle, tu te relèves, tu marches en rond, tu attends. Un gars s’pointe, te dit que t’as bougé, que tu dois refaire les clichés. Tu te rallonge. 20 minutes plus tard, t’es re a nouveau dans le sasse, a attendre. 16H. Tu passes toutes les portes rentres chez toi. T’allonges sur ton lit, et dors.
11 août 2009
Il ya des endroits que l’on n’aime juste pas où rien que le fait de prendre l’ascenseur on se sent tel une vache vers l’abattoir et où règne non pas une odeur antibactérienne mais une qui est spécifique a cet étage nucléaire, c’est indolore pourtant sans connaître, on sait. Ta main droite caresse une des porte qui s’ouvre sur une pièce bleue, en face, l’accueil tu te présentes vite fait, à ta droite par derrière tu as des fauteuils grande classe, bien confortable, une pile de magazines relatant les derniers couples à la mode, les derniers potins d’il ya 2ans 1,2,3 régime.. Ca fait sourire les yeux. En face de toi, 2 portes. Tu suis un gars, les cheveux court mais bouclé, un couloir orange à droite t’as le sasse enfants il y a un lit à barreaux des arbres en peintures qui ne riment a rien, des pseudos dessins enfantins fait par des adultes… un couloir toujours à droite, une porte ce sont les chiottes et ensuite, une autre porte ouverte, un autre sasse. Des fauteuils comme la salle d’attente sauf que ceux-ci sont revêtu de coussins vert pourtant, ça donne mauvaise mine le vert bref le sol, orange tout comme les murs tout comme tout en cet étage. Tu t’assois, réfléchis tu finis par discuter avec une dame, habillée de vert elle vient souvent c’est évident. A droite et à gauche, 2 portes sans portes aux murs, des flèches une verte et une rouge. Ya un gars qui débarque, il appelle la dame à le suivre t’es seul. Un peu. Une autre dame se pointe elle doit avoir 46, 47 ans on dirait une mama portugaise ayant eut 4 enfants, 4 grossesses portée devant elle marche le ventre en amont, c’est triste de procréer pour en arriver là tu te dis silencieusement. Le gars revient dit ton nom, tu te lèves hésitant il te dit qu’il serait fort appréciable que tu fasses un détour par les toilettes, suivre les flèche rouge, c’est ta couleur le rouge c’est zarb qu’elle te suive autant m’enfin bref tu t’exécutes même si t’as pas du tout envie de pisser. Blanc sont les toilettes, tu passes la 1er porte à droite, poubelle, évier savon liquide une seconde porte, en face au niveau du mur une rampe qui brille, le chiotte tu poses le flacon dessus ouvre tes boutons sors ton sexe de ton caleçon et attends. Pas évident de pisser quand on en a pas envie pourtant tu sens, ça va arriver il suffit de se concentrer de se dire ‘oui, j’ai grave envie de pisser’ tu la laisse tomber, prend le flacon d’une main dévisse de l’autre, tu la tiens de ta droite la gauche viendra récupérer ce qu’il en ressortira. Pas beaucoup. 3 gouttes. 10 minutes d’attentes. A peine ressorti il vient vers toi, te dit de le suivre, quelques pas, un autre couloir à gauche, 3 pièces. Au fond a gauche tu rentres, il te dit de t’asseoir ce que tu ne fais pas non, tu regardes les affiches, le lit le siège en cuir.. Il revient dépose le flacon d’urine sur un plan de travail, prend une pipette la plonge dedans, te souris. Te parle un peu, tu t’assoies. Il prend l’élastique le serre fortement en haut de ton bras gauche tapote dessus mais rien, change de bras, le droit serre encore plus fort tapote, prend une gaze met du désinfectant te frictionne, sort ensuite l’aiguille, te plante tire un peu de ton sang, sa main prend une bonbonne, la met dans la seringue, et l’actionne. Tu te lèves le suis, à droite, pis à gauche une pièce plein d’autre pièces, pis une très grande pièce avec la machine, tu t’allonges il t’explique vaguement tu t’en branles. 30 min plus tard, t’en ressors, tu repasses dans les couloirs sors par les 2 grandes portes retraverse encore 2 autres porte. Et tu sors direction le parking, fumer, boire un café. Tu as 1h30 d’attente. 10h, tu repars, rentre dans le bâtiment, repasse toute les portes te représente a l’accueil, repasses les 2 portes retourne dans le sasse, plus de gens, un autre gars la trentaine maghrébin, rassurant. On t’appelle, tu refais le chemin, te rallonge, 30 minutes seul, une meuf vient te parle, tu te relèves, tu marches en rond, tu attends. Un gars s’pointe, te dit que t’as bougé, que tu dois refaire les clichés. Tu te rallonge. 20 minutes plus tard, t’es re a nouveau dans le sasse, a attendre. 16H. Tu passes toutes les portes rentres chez toi. T’allonges sur ton lit, et dors.
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6 commentaires:
Tu sais quoi ? Je me dis que tu devrais faire un livre de tout ça. Parce que ce que tu écris n'es jamais larmoyant ou tape à l'oeil. C'est tout en finesse, comme un regard détaché et à la fois concerné. Je ne sais pas bien expliquer, mais je sais que ce serait un très beau livre. Et puis tes pointes d'humour. "habillée de vert elle vient souvent c’est évident"... Parfois il n'y a rien de plus désespéré que l'humour, il fait pudiquement ressortir tellement de choses de manière beaucoup plus forte.
Hum... il n'est pas très clair ce commentaire... mais bon... 40° à l'ombre...
Voilà. J'aime quand tes articles sont longs. C'est peut-être pour ça que... tu pourrais pas les faire un p'tit peu plus longs ? :-)
Le titre est superflu... ;-)
c'est l'effet du 'tu' ça, on dit beaucoup plus de choses quand on ne se vise pas et quand on se projette en quelqu'un d'autres c'est con, mais comme ça on revit pas.
non j'suis dessinateur pas écrivain, ya des gens qui sont vraiment doué et qui devrait vraiment le faire, eux. Pas mon cas. Ouais ici aussi fait chaud, mais sur la carte c'est a lyon qu'il fait le plus chaud, m'enfin bref c'est bien pour eux.
C'est pas un titre, mais un lien de dessin mdrrr m'enfin bref, c'était bien tes vacances ? t'y es toujours ??
En fait il dit qu'il n'y a rien à commenter parce qu'il n'a rien d'intéressant à raconter (ça me rappelle une pub pour le roquefort ça). Moi non plus, mais au moins je le dis. Pfff... faudrait que j'arrête de faire des commentaires les nuits d'insomnie, c'est la cata !
ya juste rien a dire parce que les maladies, elles font juste peur et que personne a envie d’en avoir une ni de savoir, on fuit ça, comme la peste. Alors bon, je comprend même si je désapprouve cette hypocrisie car quand l'autre a besoin.. il sait où aller et comment. vers qui. Mais bon, ya quand même 7 pers qui sont abonnées a ce blogue, peut être que dans les 7, ya pas juste une envie malsaine peut être que ya des gens malades, comme moi mais bref je m'en fous au final, ce que je supporte pas c'est juste l'hypocrisie mais tu vois, même toi tu penses je pense comme moi, ya pas beaucoup d'endroit où l'on peut vider son trop plein mettre des conneries parler d'amour, de cul librement. C'est pour ça que je continu finalement. Pour moi. J'aurai pu faire un mot de ça.
Waow, j'aime bien ta description, vraiment... Ni trop, ni peu, juste ce qu'il faut...
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